LE DOMAINE

Château de Brinville

Situé au cœur d’un village chargé d’histoire cette demeure a été construite au directoire par le couple François René Gournet et Marie-Catherine Pavy des Fontaines.

À travers cette propriété de 2  hectares, plongez-vous au cœur de cette époque grâce au Château et sa chapelle construite en 1830. Cette structure a été rénovée afin de permettre aux habitants de ce hameau de se retrouver dans un lieu de culte après la dégradation de la chapelle du Château des Fontaines.

Châteu de Brinville

L’Histoire

Il a été édifié au 18eme siècle à l’époque de la Révolution Française. Le propriétaire François René Gournay, avocat à la Cour de cassation et au conseil des Prisés, sous l’Ancien Régime, il avait été juge Royal du Bourgnouvel eu la Semechaussé du Maine.

Il fut élu par le Tiers Etat, lors de la révolution, représentant la Province du Maine aux états- généraux. Il a été recherché pendant la terreur comme « suspect ». Marié en 1777 à Marie Catherine Pavy. Il s’installe à Brinville au moment du Directoire et de Bonaparte. Il décède le 5 octobre 1806 et lègue le château de Brinville à son épouse Marie Catherine Pavy Des Fontaines qui elle devient la propriétaire.

Elle fait construire la chapelle en 1830, ancêtre direct de la chapelle des Fontaines érigée le 25 décembre 1712 bénite le 2 novembre 1737 et fut détruite plus tard. Il y a continuité historique entre la chapelle Des Fontaines et la future Chapelle du château de Brinville.

Marie Catherine Pavy des Fontaines meurt au château de Brinville le 31 décembre 1843. Elle lègue le château et ses biens à son cousin issu de germain Félix Girard Pinsonnière négociant et propriétaire à Paris. Le château reste dans la famille de la Pinsonnière jusqu’en 1927.

Madame Pierrette Pauline Charlotte Girard-Pinsonnière veuve de Monsieur Henri Emile Bonamy, propriétaire du château de Brinville décédé le 10 novembre 1915.

Sa fille devient héritière du château de Brinville elle est veuve d’un certain Monsieur Robert. L’ensemble des biens de Madame veuve Robert sont gérés alors par le général Pinsonnière. Le caveau familial de la famille Pinsonnière se trouve au cimetière de St sauveur sur école.

Le château de Brinville est vendu le 22 septembre 1927 à Monsieur et Madame Albin antiquaires en tapisserie Boulevard Saint-Germain à Paris.

Le 6 mai 1938 le château de Brinville est vendu par les époux Albin à Monsieur et Madame Marcel Arland, prix Goncourt 1929 pour son livre « l’ordre » M. Arland devient académicien, il avait été recommandé par André Gide pour entrer à la nouvelle revue Française (la célèbre NRF). Marcel Arland était l’ami depuis 1921 d’André Malraux qui fut ministre du général de Gaulle. André Malraux et sa famille séjournent de très nombreuse fois au château de Brinville.

De très nombreux écrivains Français célèbres séjournent au château de Brinville. Ainsi François Nourrissier dans son dernier livre « À défaut de génie » édité chez Gallimard (il s’agit de ses mémoires) parle d’une des ses visites chez Marcel Arland et le cite. Le célèbre acteur de cinéma et de théâtre Micheal Lonsdale est le neveu de Monsieur et Madame Arland. Il a été son exécuteur testamentaire. Marcel Arland était proche des célèbres peintres Chagall, Bazaine, Dubuffet.

Marcel Arland décède au château de Brinville le 12 janvier 1986. Sa femme meurt le 17 octobre 1986. Au décès de son épouse Janine Arland le château est vendu le 7 septembre 1989 à Monsieur et Madame Alain Ménager.

Château de Brinville

La Chapelle

Notre domaine se démarque aussi par sa chapelle construite en 1830 par Marie-Catherine Pavy des Fontaines, ancienne propriétaire du Château. Cette chapelle a été construite sous la demande de cette dernière dans l’enceinte du Château de Brinville car il existait auparavant une chapelle entre le hameau de Brinville et le Château des Fontaines dédiée à ses habitants. Elle avait été érigé le 29 décembre 1712 sous l’invocation de la vierge et de l’ange gardien puis bénite de nouveau en 1737. Cette chapelle fût détruite au cours de la révolution française. C’est pour cela que Madame Pavy des Fontaines a pris la décision de faire bâtir en 1830 une chapelle dans le parc de son Château pour les habitants du hameau. Elle a été bénite par Monsieur Demaire, doyen de Notre-Dame de Melun puis léguée à la paroisse en 1846. 

Cette chapelle fût dédiée au Christ-Roi et Sainte-Philomène. En 1928, elle a connue un rajout de vitraux par Charles Kurer.

La Chapelle se trouve à l’intérieur d’une propriété privée « le château de Brinville », hameau de Brinville commune de St sauveur sur école.

La restauration de la chapelle a été entreprise par Monsieur et Madame Albin propriétaires du Château de Brinville depuis le 22 septembre 1927. Attenant à la chapelle on remarque une petite sacristie sur le coté Nord et 3 vitraux sur la façade Est. Une grande croix en fer forgé surmonte la chapelle, une cloche a été placé sur la toiture. En entrant dans la chapelle, face au sud, on remarque un bénitier de pierres de château Landon, la statue de Saint-Antoine de Padoue et celle de Saint Philomène, vierge, martyre, titulaire de la chapelle.

Deux crédences Sont creusées dans le mur et sont entourées de sculptures représentant le vin et l’eau, symboliser pour le vin par les feuilles de vigne et grappes, et l’eau par une source.

Sous l’autel un bas-relief deux faons viennent boire symbolisant l’immortalité. Le tabernacle comporte une sculpture sur bois représentant le bon pasteur ramenant au bercail la brebis perdue.

Au-dessus du tabernacle, un vitrail formant une magnifique rosace de 1m52 de diamètre représentant le Christ-Roi. Il est assis sur l’arc-en-ciel, ses pieds reposent sur la terre.

Il est entouré d’une gloire, couronnée et nimbée de la main droite et bénite. La main gauche est posée sur le livre de vie fermé, sur lequel alpha et oméga symbolisent l’éternité. Le christ est drapé d’un manteau, les quatre évangélistes entourent le Christ. À sa droite en haut St Mathieu, plus bas St Marc, l’un symbolisé par l’homme et l’autre par le lion. À sa gauche en haut St Jean représenté par l’aigle et plus bas St Luc représenté par le bœuf. Dans les 2 fenêtres en ogive, deux vitraux à droite et à gauche de la rosace des anges tiennent les instruments de la passion du Christ.

Du côté de l’épitre, un ange tient la croix, un autre en arrière tient le calice du jardin des oliviers, les fouets et les verges de la flagellation et le manteau rouge dont on a recouvert le Christ en signe de dérision. Tandis qu’en avant un petit ange porte le symbole de l’eucharistie représenté par des grappes de raisin. Dans le fond un autre ange sonne de la trompette. Du côté de l’Evangile, un ange tient la couronne d’épines, les 3 cloues, le voile de Sainte Véronique et la lance. Un autre ange, en arrière supporte la colombe de flagellation. Plus en avant un ange très jeune, tient le symbole de l’eucharistie représenté par une germe de blé et dans le fond un autre ange sonne la trompette. Les vitraux ont été dessinés par M. Gabriel Girodon, artiste peintre premier prix de Rome, directeur de l’école des beaux-arts de Saint Quentin.

Ses vitraux ont été exécutés par Messieurs Ray et Chauson, Maîtres Verriers à Paris et posait le mercredi Saint 4 avril 1928. Au-dessus des vitraux il est écrit « je crois en dieu le père tout puissant créateur du ciel et de la terre et en Jésus Christ son fils unique qui a été conçu du Saint-Esprit ». À l’Ouest 3 statuts, Saint Joseph, la Sainte Vierge Marie et Jeanne d’Arc.

Les 14 stations du chemin de croix ont été peintres, en lettres dorées, sur le mur formant une frise autour de la Chapelle avec pour chaque station l’indication de la situation du Christ à cette station.

Une petite croix en bois avec le numéro marque chacune d’elles, la voute de la chapelle est entièrement parsemée d’étoiles. Deux colombes peintes de chaque côté de l’autel symbolisent le Saint Esprit avec le père dans son geste créateur. Deux anges peint sur le mur au-dessus de l’autel.

Château de Brinville

La Jardin

Le domaine vous offre l’étendu d’un grand parc de 2 hectares. Ce jardin à la française dignement protégé est un lieu idéal pour se détendre en plein air, à seulement quelques kilomètres de la capitale. 

Notre domaine se démarque par sa partie protégée car notre localisation nous permet de jouir de l’espace de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais. 

Définition même de l’art de vivre à la française grâce à ses nombreux parterres de fleurs, sa végétation diversifiée, ainsi que la présence d’un verger avec cerisiers, pommiers, pruniers, figuiers, laissez libre court à votre imagination. Par la présence de sa serre datant du XIXe siècle et d’un jardin parfaitement entretenu, profitez d’un domaine soigné et sophistiqué en pleine nature.

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